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4)0 Correspondance. 111,175.

XCI.

Descartes a Mersenne.

\b octobre 1 ô 3 7 . ' Texte de Clerselier, tome III, lettre 3;i, p. 175-178.

��« Réponse aux objections de M. de Fermât », ajoute Clerselier. — Voir le prolégomène de la lettre précédente. Fermât répliquera Lettre XCVI ci-après.

��Mon Reuerend Père,

Vous me mandez qu'vn de vos amis, qui a veu la Dioptrique, y trouue quelque chofe à objeder, et pre- mièrement qu'il doute Jî l'inclinât ion au mouuement doit future les me/mes loix que le mouuement, puis qu'il y 5 a autant de différence de l'vn à l'autre, que de la puijfance à Vaéle. Mais ie me perfuade qu'il a formé ce doute, fur ce qu'il s'eft imaginé que i'en doutois moy-mefme, &. qu'à caufe que i'ay mis ces mots en la page 8, ligne 24 : Car il ejl bien-aifé à croire que l'inclination à 10 fe mouuoir doitfuiure en cecy les me/mes loix que le mou- uement, il a penfé que, difant qu'vne chofe eft aifée à croire, ie voulois dire qu'elle n'eft que probable. En quoy il s'eft fort éloigné de mon fentiment. Car ie repute prefque pour faux tout ce qui n'eft que vray- ■ 5 femblable ; & quand ie dis qu'vne chofe eft aifée à croire, ie ne veux pas dire qu'elle eft probable feule-

4-0 Voir p. 3r>7, 1. 23-25.

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