Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/566

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��Correspondance.

��in, 176-17-.

���pas icy repeter fes mots, pour ce que ie ne doute point que vous n'en ayez gardé l'original. Mais ie diray feulement que de ce que i'ay écrit que la détermination a Je mouuoir peut ejire diuifée (i'entens diuifée réelle- ment, & non point par imagi- 5 nation) en toutes les parties dont on peut imaginer qu'elle ejl com- pofée, il n'a eu aucune raifon de conclure que la diuifion de cette détermination, qui eft faite par 10 la fuperficie C B E , qui eft vne fuperficie réelle, à fçauoir celle du corps poly C B E, ne foit qu'imaginaire. Et il a fait vn Paralogifme trés-manifefte, en ce que fuppofant la ligne A F n'eftre pas parallèle à la fuperficie C B E, il i5 a voulu qu'on puft nonobflant cela imaginer que cette ligne defignoit le collé auquel cette fuperficie n'eft point du tout oppofée ; fans confiderer que comme il n'y a que les feules perpendicu- laires, non fur cette A F tirée de 20 trauers par fon imagination, mais fur C B E, qui marquent en quel fens cette fuperficie C B E eft op- pofée | au mouuement de la balle , aufli n'y a-t'il que les parallèles à 25 cette mefme C B E, qui marquent le fens auquel elle ne luy eft point du tout oppofée. Mais afin qu'on voye mieux la différence qui eft entre nos deux raifonnemens, ie les veux appliquer à vne autre matière. l'argumenté en cette forte : 3o

3-8 Dioptrique, p. 14-15.

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