Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/579

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que ſa diuiſion des déterminations au mouuement n’eſt pas celle qu’il faut prendre, puiſque nous en auons d’infinies, ie le reduirois a la preuue d’vne propoſition qui luy ſeroit tres-malaiſée. Mais puiſque 5 nous ne doutons pas que les reflexions ne ſe faſſent a angles égaux, il eſt ſuperflu de diſputer de la preuue, puiſque nous connoiſſons la verité ; & i’eſtime que ie feray mieux, ſans marchander, de venir a la refraction, qui ſert de but a la Dioptrique.

10 3. Ie reconnois auec Monſieur d’Eſcartes que la force ou puiſſance mouuante eſt differente de la determination, & par conſequent que la determination peut changer ſans que 15 la force change, & au contraire. L’exemple du premier cas ſe voit en la figure de la 15e page de la Dioptrique, ou la balle, pouſſée du point A au point B, ſe deſtourne au point F ; de 20 ſorte que la determination a ſe mouuoir dans la ligne A B change, ſans que la force qui continue ſon mouuement ſoit diminuée ou changée. Nous pouuons nous ſeruir de 25 la figure de la page 17 pour le ſecond cas. Car ſi nous imaginons que la balle ſoit pouſſée du point H iuſques au point B, puiſqu’elle tombe perpendiculairement ſur la

8 de venir ſans marchander. — 17 la page 15. — 22 qui continue] de.