décembre 1637. On est donc conduit à placer la présente lettre dans l’intervalle courant des derniers jours d’octobre aux premiers de décembre. Le mois de novembre n’est indiqué que comme moyenne.
1. I’ay veu dans la lettre de Monſieur d’Eſcartes, que vous aués pris la peine de m’enuoyer, des reſponſes ſuccintes qu’il faict aux obiections que i’auois formées contre ſa Dioptrique, auſquelles i’euſſe 5 pluſtoſt reſpondu, ſi mes occupations neceſſaires ne m’euſſent empeſché de le faire, de quoy Mr. de Carcaui ſera mon garand. Ie vous proteſte d’abbord que ce n’eſt point par enuie ny par emulation que ie continue cette petite diſpute, mais ſeulement pour deſcouurir 10 la verité ; de quoy i’eſtime que Monſieur d’Eſcartes ne me ſçaura pas mauuais gré ; d’autant plus que ie connois ſon merite tres-eminent ; & que ie vous en faicts icy vne declaration tres-expreſſe. I’adiouſteray, auparauant que d’entrer en matière, que ie ne deſire 15 pas que mon eſcrit ſoit expoſé a vn plus grand iour que celuy que peut ſouffrir vn entretien familier, de quoy ie me confie a vous.
2. Ie tranche en quatre mots noſtre diſpute ſur la reflexion, laquelle pourtant ie pourois faire durer 20 dauantage, & prouuer que l’Autheur a accommodé ſon medium a ſa concluſion, de la verité de laquelle il eſtoit auparauant certain ; | car quand ie luy nierois