ou de leur inuention ; mais les ports de lettres ſont exceſſifs. Ie ſuis,
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Page 480, l. 15. — Malgré la recommandation de Descartes, sa lettre fut montrée, même à Beaugrand, qui en reproduisit les « rodomontades » dans son troisième factum anonyme contre la Geométrie (Bibl. Nat. MS. fr. n. a. 5161, f° 1), publié par Paul Tannery (La Correspondance de Descartes dans les inédits du fonds Libri, Paris, Gauthier-Villars, 1893, pages 50 et suiv.).
Page 480, l. 22. — Si l’on en croit Sorbière, Descartes s’avisa de dire aussi son mot sur la seconde question annoncée par le titre de cet ouvrage de La Chambre : « La nouvelle demonstration du débordement du Nil, que fait M. Descartes est de l’attribuer au Nitre, qui donne aussi la fécondité et qui rend ce limon pesant. Mais je m’étonne comment c’est qu’enfin ce Nitre ne s’épuise, ou que ce lit du Nil ne s’aprofondit à mesure que la chaleur en tire le Nitre. » (p. 174, art. Nil, Sorberiana, Tolosæ, 1691).
Il y a, en général, de graves incertitudes sur les dates des lettres écrites par Descartes à Mersenne pendant l’hiver de 1638, c’est-à-dire pendant une période pour laquelle il serait particulièrement intéressant de connaître ces dates avec précision. Notamment, on ne peut plus appliquer avec sûreté la règle relative aux jours des départs des courriers d’Amsterdam et de Paris (voir plus haut, p. 128). Nous ignorons, en effet, si Descartes, après avoir passé l’été et l’automne de 1637 (voir p. 401) au nord de Harlem (à Egmond ?) était