Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/625

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peine de vos rigueurs, vous condamnant, s’il vous eſt nouueau, a y ietter la veue, pour me dire au moins ſi, en attente du flambeau de vos verités, il m’eſt permis de courir vn peu aprés ce feu follet, & ou c’eſt que ie 5 pourroy aboutir en ne ceſſant de le ſuiure. Enfin, pour acheuer de vous demander des ſolutions, il fault que ceſte lettre ſe conclue, car ie ſens qu’il m’en naiſt dans la plume. Ie me l’arrache donq par force, & quoique bien ayſe de vous auoir donné ſubiect de 10 parler, ie proteſte de veoir aueq honte & regret iuſqu’a ma quatrieſme page remplie, a vous deſtourner d’auec vous, qui eſt la meilleure compagnie du monde ; mais aprés Fromondus il n’y a pas d’offenſe conſiderable. Liſez-moi tous iours aprés luy, s’il vous plaiſt, & me 15 croyez deuant tout,

Monſieur…

A La Haye, ce 2e de febu. 1638.


CIV.
S. P.*** a *** pour Descartes.
[Février 1638 ? ]
Texte de Clerselier, tome II, lettre i, p. 1-4.

« A vn Amy de Mr  Descartes pour luy faire tenir », dit Clerselier, sans autre indication que les deux initiales S. P. à la signature :