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11.456. CXXXIX. — Août i6j8. }4}

tières, comme l'exemple qu'il donnait (voir p. 325, 1. 2), où, par B, il faut entendre l'ordonnée j-. Le fait est que Descartes n'aurait pu appliquer la méthode de Fermât, comme il l'entendait, à la détermination de la tan- gente à son/otium, tandis que Fermât y était arrivé.

La réponse que fait Descartes est que la méthode de Fermât ne s'ap- plique pas aux équations compliquées de radicaux. C'était, en fait, de- mander à Fermât de trouver directement la dérivée d'une expression irra- tionnelle, problème auquel le géomètre de Toulouse ne s'attacha que

plus tard.

Quant aux insinuations que Descartes renouvelle -contre Fermât, on peut se reporter à l'éclaircirsement, p. 279, sur la page 274, 1. 6.

��CXXXIX.

Descartes a [Plempius]. [Août i638?]

Texte de l'édition latine, tome II, lettre 99, p. 325-326.

Sans nom ni date, pas plus que dans Clerselier, tome II, lettre XCIX, p. 456-45-] : « A Monûeur *" ». Mais on voit que la lettre s'adresse à Plempius de Louvain, l'auteur des objections sur la cir- culation du sang; il avait répondu le 20 avril (l. î ci-dessous) à la lettre de Descartes du zS mars i638 (lettre CXVII ci -avant), et Descartes lui écrit la présente probablement au mois d'août, lorsque Plempius n'a pas encore publié son livre De fundamentis Medicinœ fLoMi-a/M, typis Jacobi Zegersii, privilège du 16 juin, ap- probation du 28 août, et dédicace « proprid. Calend. Sept. » i638). — Une difficulté subsiste pour le texte : toutes les autres lettres de Descartes à Plempius (lettres LXXXVII, XCVII, CVII et CXVII) sont en latin; or Clerselier, qui donne un texte français, ne dit pas, comme il le fait d'ordinaire dans ce second volume, que c'est une « version ». C'est sans doute un oubli, et le texte de l'édition latine doit être ici, comme dans les autres cas semblables, l'original; outre qu'il n'a point çà et là les longueurs de l'imprimé français, il con- tient au moins un passage asse^ différent pour donner à le penser.

Equidem diu eft quod nouillimas tuas 20 Aprilis

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