�H, 25«-îDQ. CCX. — 28 Octobre 1640. 211
parfaitement poli, en fuite de quov le calcul eft aifé à faire, par la loy de la Nature que i'ay tantofl touchée^ à fçauoir que, fi vn cors en meut j vn autre, il doit perdre autant de fon mouuement qu'il luv en
5 donne : car fi A & B fe meuuent enfemble,
chaque moitié de B a autant de mouuement
qu'A, & ainfi B a deux tiers, & A vn tiers de
tout le mouuement qui eftoit auparauant dans le feul A .
Pour le flux & reflux, il n'y a aucune apparence que
10 les eftangs ou lacs en puiflent auoir, par la raifon que l'en donne, fi ce n'eft qu'ils communiquent auec l'Océan par plufieurs conduits foûterrains, ainfi que font aufli quelques puits, qui ont flux & reflux. Car il n'y a que cette grande maffe d'eau qui enuironne la
i5 terre, qui puifle eilre prefiTée en mefme temps en toutes fes parties, de deux collez oppofez, & auoir des deux autres plus de liberté que deuant pour fe hauffer ^.
le paflTe à la lettre du Médecin de Sens, où ie trouue
20 qu'en tout le raifonnement qu'il fait du Sel, il prouue feulement que les cors terreftres fe font les vns des autres, mais non point que l'Air ou la Terre fe faflfent du Sel, plutoft que le Sel de l'Air ou de la Terre; & ainfi, il deuoit feulement conclure que tant le Sel, que
2 5 tous les autres cors, ne font que d'vne mefme Ma-
1-2 en fuite... par] etc. D'où fentir. — 16-17 oppofez... de]
il eft facile à calculer, fuluant. plus grande. — 18 après hauf-
— 8 dans... A.] en A feul. — fer], & de deux autres vn peu
i3 après font] quelques-vns, & de contrainte pour fe baifler. —
mefme ajouté. — i5 eftre prelVée] 26 après font] faits ajouté. —
a. Page 208 ci-avant, 1. 11.
b. Voir ci-avant, p. 192, art. 4, et p. 197-198, éclaircissement.
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