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II, 291-292
Correspondance.

tiation, qui est extrêmement claire & aisée par mes principes. Et je serai obligé de l'expliquer en ma Physique, avec le premier chapitre de la Genèse, ce que je me propose d'envoyer aussi à la Sorbonne, pour être examiné avant qu'on l'imprime. Que si vous trouvez qu'il y ait d'autres choses qui méritent qu'on écrive un Cours entier de Théologie, & que vous le vouliez entreprendre, je le tiendrai à faueur, & vous y servirai en tout ce que je pourrai.

J'ai connu autrefois un M. Chauueau à la Flèche, qui était de Melun; je serai bien aise de savoir si ce ne serait point celui-là qui enseigne les Mathématiques à Paris ; mais je crois qu'il s'alla rendre lefuite, & nous étions, lui & moi, fort grands amis.

l'ai reçu. il y a défia quelques semaines, le livre de M. de la N., & un autre du dixième livre d'Euclide mis en François. Mais pour vous avouer la vérité, sur ce que M. de Z(uylichem) m’avait dit, avant que de me les envoyer, qu'ils ne contenaient rien de fort exquis, & que j'avais d'autres occupations, je les ai laissé reposer, après avoir lu deux ou trois heures dans le premier, fans y rien trouver que des paroles.

Je ne crois point qu'il faille rien changer de ce que j'ai mis au commencement de ma Métaphysique, à l’occasion du sieur N.; car c'est le moins que j'ai pu, & que j'ai cru avoir dû dire fur ce sujet. Car je me serais fait tort de n'en avoir point du tout parlé, vu que son écrit a été vu de plusieurs, & je vous assure que je me soucie aussi peu qu'il le fasse imprimer, que j'ai fait du Pentalogos que vous avez vu[1]. Le croi

  1. Voir ci-avant p. 249, 1. 14.