Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, III.djvu/715

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Additions. 70 j

faudrait alors admettre que Mersenne, en novembre 1640, aurait simple- ment annoncé l'envoi de ce Discours, envoi qui n'était pas encore effectué à la fin de décembre (voir p. 275, 1. 20).

Quant à l'autre Discours, « du flux et du reflux n, nous n'avons ren- contré aucune indication qui paraisse s'y rapporter (sauf p. 657, 1. 28?).

��LETTRES CCXXXIX et CCXL, pages 369 a 375.

La circonstance, que Clerselier ait signalé comme incomplètes deux minutes de lettres de Descartes à Regius (nos lettres CCXXXIX et CCLVI) ne doit pas faire conclure que les autres minutes se soient, au contraire, trouvées entières et bien distinctes les unes des autres, ni que Clerselier se soit abstenu de rattacher ensemble des morceaux appartenant à des lettres différentes, comme il l'a fait si souvent pour la correspon- dance avec Mersenne, par exemple. Tout au contraire, il serait aisé de montrer que les minutes des lettres à Regius, quoique sans doute primiti- vement classées ensemble, se sont trouvées dans un désordre irrémédiable, et que, d'un autre côté, la série, vue par Baillet, des lettres de Regius à Descartes, n'était nullement complète.

Dans ces conditions, pour expliquer les rapports entre les lettres CCXXXIX et CCXL, le plus simple est sans doute d'admettre qu'on a là. en réalité, trois lettres ou des fragments de trois lettres.

La' première en date serait représentée par la première partie de la lettre CCXL (jusqu'à Gaudeo, p. ?7?, 1. 29, qui semble bien un début); cette lettre serait immédiatement antérieure à la soutenance des thèses du 17/27 avril 1640; il est, en effet, assez probable que Regius aura, à propos de ces thèses, consulté Descartes dès avant la soutenance et non pas seule- ment après, par sa lettre CCXXXVIII du 1=' mai, ainsi que le prétend Baillet.

Dans cette première lettre (p. 371, 1. 12 à p. 372, 1. 8), Descartes avait condamné la formule de Regius sur Vanima triplex ; il semble que Regius l'ait défendue (dès avant le \" mai ?) et ait ainsi provoqué une réponse dont il ne reste que le fragment CCXXXIX. Descartes ne fait guère d'ailleurs qu'y reprendre les objections déjà contenues dans sa lettre précédente.

Enfin, le surlendemain de l'envoi de cette seconde lettre, Descartes ré- pond, probablement poste pour poste, à celle que Regius lui a écrite le 1" mai. Cette réponse est représentée par la fin de notre pièce CCXL (depuis Gaudeo).

��LETTRE CCXLII, pages 378 a 382.

Comme il a été indiqué dans le prolégomène p. 378, cette lettre ou plu- tôt ce fragment se trouvait en latin dans les minutes de Descartes. S'y

�� �