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in.533. CDLIV. — 2 Novembre 1646. j^j

CDLIV.

Descartes a Mersenne contre Roberval.

Egmond. 2 novembre 164Ô.

Texte de l'exemplaire de l'Institut, tome III, lettre 96, p. 533-538.

Variantes du texte de Cîerselier. — Cette lettre, par laquelle Descartes réplique à celle de Roberval à Charles Cavendish, ci-avant p. S02, était la 66' de la collection La Hire (18 du numérotage primitif), et la (5 7 e ) du classement de dom Poirier.

Mon Reuerend Père,

Si ce que i'auois écrit de l'Ariftarque, dont vous m'auez enuoyé les cenfures ', n'euft efté vray, il ne feroit pas fi en cholere qu'il eft. Mais c'eft la vérité 5 qui la picqué, & le dépit de n'auoir point de bonnes raifons pour fe deffendre,qui le fait paffer aux iniures & aux calomnies.

Il dit, en I er lieu b , que ie me fuis contredit. Mais

fes propres paroles fuffifent pour faire voir l'imperti-

10 nence de fon accufation : fes paroles font quen ma

deuxième lettre, ie nie que, pour les vibrations réciproques

dvn corps balancé librement autour d'vn ejjieu, il faille

2-3 vous m'auez] ie vous ay. tinence] l'iniuftice. — 10 à p.

— 6-7 iniures & aux calomnies] D44, 1. 19, fes paroles... im-

inueétiues. — 8 en I er lieu] pertinent] Vide fuprà M vfque

premièrement. — 9-10 l'imper- ad B.

a. C'est-à-dire la lettre CDXLVII, p. 5o2. VAristarque signifie, en effet, ici, non pas comme Cîerselier a cru, récrit de Roberval censuré par Descartes (lettre CDXXX), mais bien Roberval lui-même.

b. Voir ci-avant, p. 5o3, 1. 6, et 1. 9 à 16.

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