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CDLXXXII. — i^ Mai 1647. 27

» crctaire de l'anibassadeiir de P'rance, et qui outre cela éioit savant .1 homme de lettres, ayant t'ait présent à M. Descartes depuis deux jours » d"un }-»€tit lik're de sa composition intitule Euphrasia. n [En mar^e : lettre ti MS. de Desc] (Baillet, II, 319-320.)

Les indications de Baillet dans ce passage sont impossibles à concilier. Le petit livre indiqué est un poème de Constantin Huygens : Eukrasia. Ooghen- troost, aen Parthenine, bejaerde maeghd : over de verdiiyste- riiigli vait haer een ooghe (Tôt Leyden, ter druckerije van de Elseviers. Anno 1647, in-8.); et il ne serait pas étonnant que Descartes eût fait re- mettre à Servien sa requête par son ami Huygens. Mais Huvgens n'était pas -. Cette désignation con- viendrait à Brasset ; mais Brasset n'était ni « hollandois de nation ». ni « de la religion réformée », ni l'auteur de VEufrasia. Huygens, en re- vanche, était « secrétaire » du prince d'Orange, de Guillaume aussi bien que do Frédéric-Henri, et nous verrons, dans la lettre suivante, que Des- canes lui écrivit en etl'et. Cette mémo lettre nous donnera le nom du se- crétaire dont a voulu parler Baillet : Heilersicg.

��CDLXXXII,

Brasset a DE.st:AF<Tr:s.

jLa Haxej, i? mai 1Ô47. MiMTE, Bibl. Niit., fr. 17899, p. :ij.

Eu tête de l'autographe : « A M. Des Cartes, du rS May 164-. »

Monjieur,

Comme i'allois ce matin informer M. Van Bergh de

ce qui s'eji pajfé, pour faire ioiier ce que vous appelé? le

grand rejfort, il m'a donné celle qu'il vous a pieu m'ef-

5 crire le 12^, & mi^ en mes mains ce qui ejloit pour M. le

Comte de Seruien^ & M. de Zullechem. L'vn'& l'autre

a. Lettre perdue.

b. Lettre précédente, p. 24

c. Lettre perdue.

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