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La Géométrie. — Livre I.

ie fais le triangle rectangle NLM, dont le côté LM est égal a b, racine carrée de la quantité connue bb, & l’autre LN est , la moitié de l’autre quantité connue qui était multipliée par z, que je suppose être la ligne inconnue ; puis prolongeant MN, la base de ce triangle, jusqu’à 0, en sorte que NO soit égale à NL, la toute OM est z, la ligne cherchée[1]. Et elle s’exprime en cette ſorte :

.

Que si j’ai y2 = — ay + b2,

& que y soit la quantité qu’il faut trouver, je fais le même triangle rectangle NLM, et de sa base MN j’ôte NP égale à NL, et le reste PM est y, la racine cherchée. De façon que j’ai

.

Et tout de meſme ſi i’auois

x4 = — ax2 + b2.

PM serait x2 et j’aurais

 ;

& ainsi des autres.

  1. On voit qu’en tout ce passage, Descartes ne reconnaît nullement les racines négatives des équations.