Avertissement. xiii
lire en outre le gros livre d'Instances ou Disquisitio Meta- physica, et il y répondit au moins sur quelques points. A ce propos, nous avons cru devoir reproduire in extenso (p. 394-409 du présent volume) la table des matières de cette Disquisitio, laquelle table a le double avantage de donner à la fois le sommaire détaillé des Instances de Gassend et, ce qui manquait dans les éditions de 1641 et de 1642, les som- maires, point par point, des Objections de Gassend et des Réponses de Descartes, bien que, fort probablement, ces der- niers sommaires soient l'œuvre de l'éditeur de la Disquisitio, Samuel Sorbière.
Enfin il est à peine besoin de dire que, à tous les endroits où la chose est nécessaire, le lecteur sera averti des différences entre l'édition de 1642 et celle de 1641, et dont la plus notable est un assez long passage qui termine les Réponses de Des- cartes aux quatrièmes Objections d'Antoine Arnauld : ce pas- sage très important sur l'Eucharistie, envoyé d'abord en 1640 à Mersenne, n'avait point paru dans la première édition, en
1641, sans doute afin d'obtenir plus aisément l'approbation de la Sorbonne; il fut rétabli haturellement dans l'édition de 1642 (voir ci-après, p. 252, 1. 22, à p. 256, 1. 8).
Pour le texte, on doit suivre aussi cette seconde édition de
1642. Celle de 1641, en effet, fut imprimée à Paris, loin de Descartes, qui était en Hollande, et à qui on n'envoya point les épreuves. Mersenne, qui eut le soin de l'impression, se con- tenta de demander de temps en temps au philosophe quelques corrections ou modifications, quelquefois pour le sens, le plus souvent pour la langue. C'est tout ce que nous apprend du moins la correspondance de Descartes, et les renseignements qu'elle donne à ce sujet sont rappelés avec soin, dans le présent volume, par des notes au bas des pages. D'ailleurs, nous avons une déclaration qui, à elle seule, suffirait pour établir l'infériorité du texte de la première édition comparée à la seconde. A la fin de l'édition de 1641, page des errata, on trouve ceci : « Quoniam
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