Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, VIII.djvu/388

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x Avertissement.

nous en assurer, nous sommes bien obligés de la prendre pour ce qu'elle se donne elle-même, c'est-à-dire pour une tra- duction. En conséquence, nous l'imprimerons, non pas comme le texte authentique de Descartes (en 14), mais en caractères plus petits (en 9), p. 283-3 17 ci-après.

On peut regretter qu'il en soit ainsi : il eût été plus com- mode, en effet, d'avoir sous les yeux, en regard l'un de l'autre, le texte latin et le texte français, tous deux imprimés avec les mêmes caractères. Hâtons-nous de dire cependant, pour ôter tout regret, que la chose eût été bien difficile. En effet, la Lettre Apologétique, comme précédemment la Lettre à Voet, a besoin, presque à chaque page, et souvent plusieurs fois en une même page, d'éclaircissements empruntés aux pamphlets des deux Voet, père et fils, de Schoock, de Desmarets, etc. De là de longues notes au bas des pages, notes en latin pour la plupart. Les eût-on mises d'un côté seulement, sous le texte latin, par exemple? Ou bien les eût-on réparties des deux côtés, sous le latin et sous le français également ? Et les appels de notes? Eussent-ils figuré en double, aux endroits correspon- dants du texte français et du- texte latin ? Quelle complication ! Nous avons mieux aimé annoter le texte principal seulement c'est-à-dire le texte français. Le texte latin est imprimé sans notes, mais avec renvois, page par page, à la pagination du texte français qui précède, et par conséquent au commentaire de celui-ci. Ajoutons que les mêmes secours, qui nous étaient venus de Hollande pour le commentaire de la Lettre à Voet, nous ont servi pareillement pour la Lettre Apologétique. Les travaux déjà publiés par A.-C. Duker, ainsi que les livres de sa bibliothèque, nous ont fourni une large contribution.

Donc, pour la Lettre Apologétique, nous donnons d'abord, comme un original authentique, le texte français publié par Clerselier en 1667, tome III, page 1-49, des Lettres de M r Des- cartes; puis, comme une simple traduction, le texte latin im- primé à Amsterdam en 16 56.

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