Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/189

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
OLYMPICA

(I)

« Un autre (Traitté[1]) en forme de diſcours, intitulé Olympica, qui n’étoit que de douze pages, & qui contenoit à la marge, d’une ancre plus récente, mais toujours de la même main de l’Auteur, une remarque qui donne encore aujourd’hui de l’exercice aux curieux. Les termes auſquels cette remarque | étoit conçüë portoient :

XI. Novembris 1620, cœpi intelligere fundamentum Inventi mirabilis,

dont M. Clerſelier ni les autres Cartéſiens n’ont encore pû nous donner l’explication. Cette remarque ſe trouve vis à vis d’un texte qui ſemble nous perſuader que cet Ecrit eſt poſtérieur aux autres qui ſont dans le Registre, & qu’il n’a été commencé qu’au mois de Novembre de l’an 1619. Ce texte porte ces termes Latins :

X. Novembris, 1619, cùm plenus forem Enthouſiaſmo, & mirabilis ſcientiæ fundamenta reperirem &c. »

(A. Baillet, Vie de Monſieur Des-Cartes, 1691, t. I, p. 50-51.)
  1. Ce passage fait suite immédiatement à celui qui a été cité ci-avant, p. 174, note a.