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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/581

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Supplément. 569

•> l'expérience, afin que nul ne foit préoccupé d'aucun (sic) erreur. » Les observations de Descartes portent presque toutes sur les matières traite'es dans ce Livre I. (Voir t. II, p. 38i, i. i, à p. 385, 1. 24.) On n'en retrouve point trace d'ailleurs dans les remarques de Mersenne : celui-ci ne cite son ami (sans le nommer; qu'à propos de la Dioptrique, et de la solution du problème de la roulette, comme nous avons dit p. 5()7-568 ci-avant. — Une des remarques sur laquelle Descartes revient à plusieurs reprises, sans doute à la demande de Mersenne, est celle de la résistance que l'eau oppose à être divisée : t. II, p. 385, 1. 2-3; p. 441, 1. 21-26; p. 443, l.-y-i i ; p. 495. 1, 20.

Livre second. ...De la force des colomnes ou cj'lindres, fuiuant les nouuelles penfees de Galilée. (Page 11 !-i66.) Ce livre contient seulement dix articles. « Tout ce qui eft dans les fix premiers, dit » Mersenne, le doit entendre des cylindres &des prifmes fêliez ou » fichez dans des murailles. » (Page i 12.) « Apres auoir confideré la » force des prifmes & cylindres tirez perpendiculairement de haut )> en bas, dit -il encore, il [Galilée) détermine leur force & leur i> refiftance, lors qu'on les preffe de trauers. Or bien qu'vn cylindre » de fer peuft porter mille liures auant de rompre, par la tradion » perpendiculaire, il n'en pourra peut-eftre pas porter cent en » trauers, lors qu'il eft fcellé & attaché horizontalement à vne » muraille perpendiculaire à l'Orifon. » (Page 111-112.) Descartes déclare d'abord que c'est peine perdue d'examiner cette question, et cela à plusieurs reprises : t. II, p. 383, 1. 25 : p. 399, 1. 23 ; p. 439, 1. 1 1-24; p. 4G5, 1. 14-21. Toutefois longtemps après, en 1647, i' '^^ reprend et examine la solution de Galilée, ainsi que des remarques de Le Tcnneur que lui avait envoyées Mersenne. (Voir la lettre CDXCII, t. V, p. 74-77.) Et même il avait conservé en 1647 son édition de i638, puisqu'il renvoie exactement à la même page 1 14. La proposition qu'il cite : « La force mife en G eft à la refiftance de » toute la ligne AB comme EB eft à BC » (p. 76, 1. i 1-12), en la rapportant à Galilée, est bien celle que Mersenne exprime ainsi : ■< La force appliquée en D eft à la refiftence de i'efpeffeur du foliueau, » ou à l'attachement de la bafe BA, comme la longueur DB à la » moitié de I'efpeffeur AB; & par confequent la refiftence abfoluë » de ce foliueau (c'eft à dire fa refiftence à eftre rompu par vne » tradion perpendiculaire) eft à la refiftence qu'il a, confideree de » trauers, par le moyen du leuier DB, comme la longueur DB, à la .) moitié de I'efpeffeur B A. » (Page 221 .) Les lettres seules diffèrent : Œuvres. V. 7»

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