Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/584

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^j2 Correspondance.

avaient attiré l'attention de Descartes, t. II, p. 385, I. 12-14, Mersenne doute, pour sa part, « de la iufteiîe des expériences de » Galilée, qui ne dit point les grandeurs & les pefanteurs de fes » flacons, ny la force & la iutlelïe do fes balances, ny mefme la » grandeur & pefantear de l'air qu'il a pefé en vfant de grains de » fable pour ce fuiet : il dit feulement qu'il a trouué par cette voye, » que l'eau eft prés de quatre cens fois plus pefante que l'air : au » lieu que, par vn autre moyen qui dépend de la proportion des » cheutes qu'ont les corps différents en pel'anteur, dans l'air & dans » l'eau, ie treuue qu'elle pefe du moins mil fept cens fois dauantage » que l'air, comme l'on peut voir dans la première obferuation mife » à la fin des Liures de l'Harmonie. » (Page 66-67.)

��Lettres CXLVI et CXLIX, ii oct. et i5 nov. i638. {Tome II, page 3go-3gi et page 433.)

MECANIQUE. ROBERVAL & GALILÉE.

Quelque invraisemblable que cela paraisse, Descartes n'aurait lu qu'en octobre i638 le Traité de Mechanique de Robcrval, publié cependant par Mersenne dès i636, dans son Harmonie Viiiuerfelle. En voici le titre complet :

» Traité de Mechanique. Des poids fouftenus par des puijfances » fur les plans incline^ à rHori\on. Des puijfances qui foufîiennent vn » poids fufpendu à deux chordes. — Par G. Perf. de Roberual Pro- » feffeur Royal es Mathématiques au Collège de Mairtrc Geruais, » & en la Chaire de Ramus au Collège Royal de France. »

Ce petit traité, in-folio, ne comprend que 36 pages. On n'y trouve que trois Propositions, précédées d'une Définition et de cinq Axiomes, et suivies chacune de plusieurs Corollaires, Scholies et Problèmes. Voici les trois propositions :

« La première : Eftant donné vn plan incliné à l'horizon. & » l'angle de l'inclination eftant cogneu, trouuer vne puiffance, » laquelle tirant ou pouffant par vne ligne de direction parallèle au » plan incliné, fouftienne vn poids donné fur le mefme plan. »

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