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Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/636

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624 Correspondance.

très facillement, & parroijjent ne produire qu'vnfeulmou- uement, il ferait vray pourtant qu'il n'auroit pour tous qu'vne amitié très égale.

J'attens, Monjieur, que vous me releuere:^ de ces doutes, & mefere^ voir la véritable règle que nous deuons fuiure 5 au partage de nos inclinations; mais fivojîre loijir ne vous permet pas de me donner tant de lumières^ & que vous vueillieifeullement me fermer la bouche & me conuaincre que je n'obferue pas moy mefme cette égalité, demandé^ moy feullement, s'il n'efl pas vray qu'outre la vénération de 10 voflre vertu & par deffus toutes les obligations que je vous ay, je fuis encore porté à vous aimer & honorer par vn mouuement fecret, auquel je ne refifle point, & quifaid que je fuis, plus qu'à tous les autres hommes,

Monjieur, > 5

Voflre très humble, très obeiffant & très affeéîionné feruiteur.

Signé : Chanut.

��Lettres CDXCI (avertissement), et D, i3 décembre 1647. ( Tome V, pages j i'j3 et g8-io6.)

EXPERIENCES DU VIDE.

L'expérience du Puy-de-Dôme a donné lieu tout récemment, en France, à une vive polémique entre Félix Mathieu [Revue de Paris, \" tx. i5 avril, i" mai 1906; ibid., \" et i5 mars, 1" avril 1907), et Abel Lehanc (Rerue politique et littéraire ou Revue bleue, 11, iS et 25 août, 8 sept\ 1906), Paul Duhem [Revue générale des Sciences,

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