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cuments tout à fait de première main : la correspondance de Chanut, résident, puis ambassadeur à Stockholm, (MS. fr. 17962-1796), laquelle avait à peine été utilisée (si même elle l’avait été) ; et une autre, plus importante encore, qui ne l’avait jamais été que nous sachions, celle de Brasset, secrétaire de l’ambassade, puis résident à La Haye (MS. fr. 17891-1790, quinze volumes in-f°, de 1616 à 1654). C’est peut-être cette correspondance, avec celle de Chanut, qui nous a fourni le plus de ces détails si propres à reconstituer le cadre où a vécu notre philosophe.


Est-il besoin de dire que chacun a bien voulu aider, à l’envi, l’éditeur de Descartes dans ses longues et laborieuses recherches. Toutes facilités lui ont été accordées à la Bibliothèque Nationale par Léopold Delisle et M. Henri Omont, et aussi par deux bibliothécaires, entre autres, MM. Blanchet et Dorez ; à la Bibliothèque de l’Institut, par Ludovic Lalanne, et son successeur, mon ami Alfred Rébelliau ; à la Bibliothèque de l’Université enfin, par M. Émile Châtelain

À l’étranger, je dois une mention particulière au Directeur de la Bibliothèque Royale de Hanovre, Eduard Bodemann, et au Dr  Karl Kunze, qui l’a remplacé. Mais c’est surtout en Hollande que j’ai eu la bonne fortune de rencontrer de véritables collaborateurs, aux Universités de Groningue, Utrecht, Leyde et Amsterdam. À Leyde notamment, le vénéré Bierens de Haan, éditeur de Christian Huygens, le bibliothécaire, W. N. du Rieu, et son successeur, S. G. de Vries, s’étaient mis tout à ma disposition ; de même