Page:Descartes - Discours de la méthode, éd. 1637.djvu/451

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pour la différence qui eſt entre CF & FM, j’ai f + y pour celle qui eſt entre CF & FY; puis ayant déjà k pour celle qui eſt entre CH & HM, j’ai k + y pour celle qui eſt entre CH & HY, que je ſais devoir eſtre à f + y comme e eſt à d, à cauſe de l’ovale du troiſième genre, d’où je trouve que y ou MY eſt  ; puis joignant enſemble les deux quantités trouvées pour AM & MY, je trouve pour la toute AY : d’où il ſuit que, de quelque coſté que ſoyt ſuppoſé le point H, cette ligne AY eſt toujours compoſée d’une quantité qui eſt à celle dont les deux enſemble GC & CF ſurpaſſent la toute GF, comme e, la moindre des deux lignes qui ſervent à meſurer les réfractions du verre propoſé, eſt à d - e la différence qui eſt entre ces deux lignes, ce qui eſt un aſſés beau théorème. Or, ayant ainſi la toute AY, il la faut couper ſelon la proportion que doivent avoir ſes parties AM & MY; au moyen de quoy, pourcequ’on a déjà le point M, on trouve auſſi les points A & Y, & enſuite le point H par le problème précédent. Mais auparavant il faut regarder ſi la ligne AM ainſi trouvée eſt plus grande que , ou plus petite, ou égale. Car ſi elle eſt plus grande, on apprend de là que la courbe AC doit eſtre la première partie d’une ovale du premier genre, & CY la première d’une du troiſième, ainſi qu’elles ont été icy ſuppoſées ; au lieu que ſi elle eſt plus petite, cela montre que c’eſt GY qui doit eſtre la première partie d’une ovale du premier genre, & que AC doit eſtre la première d’une du troiſième ; enfin ſi AM eſt égale à ,