Page:Deschamps - Études françaises et étrangères, 1831, 5e éd.djvu/75

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sie espagnole. J’ai conservé la forme lyrique des romances, en ayant soin de varier continuellement les rhythmes comme les tons ; et j’ai tâché de coordonner tous ces matériaux de manière à présenter un intérêt suivi, une espèce d’action dramatique ayant son exposition, son nœud et sa catastrophe. Viennent ensuite des ballades de mon invention et des poésies de tout genre et de toute dimension, depuis l’ode jusqu’au rondeau, depuis l’élégie jusqu’au sonnet ; c’est pourquoi j’ai appelé le tout : Études françaises et étrangères.

Si j’ai intercalé dans ce recueil de poésies toutes modernes, quelques extraits d’une traduction inédite des Odes d’Horace, malgré l’espèce de bigarrure qui en résulte, c’est que M. Jules de Rességuier me l’a demandé dans une des plus charmantes pièces de ses Tableaux poétiques, la Bayadère, composition pleine d’harmonie, de couleur et de nouveauté : on concevra qu’il m’était plus aisé de lui obéir que de lui répondre.