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ÉPILOGUE.


Mais le ciel est si pur, et le jour si vermeil !
C’est toujours l’Italie et son brillant soleil.
Or, à quoi bon parler de combats et de guerre,
Encore un jour de paix sur cette noble terre.
Le pâtre est là qui souffle en ses joyeux pipeaux ;
A ses pieds sont couchés les mugissans troupeaux.
Parthénope, vois-tu la chèvre au pied agile,
Qui grimpe tout là haut au tombeau de Virgile,
Le poëte divin qui fit verser des pleurs
A l’empereur Auguste, au temps des dieux menteurs.
Encore un jour de paix, à demain les alarmes,
Peut-être que demain sera le jour des armes.


ANTONI DESCHAMPS.




imprimerie de lange lévy et ce,
16, rue du Croissant.