« Règne par la grâce de Dieu
« Avec une grâce divine. »
« À l’armée ! à la flotte ! — Elles ont rétabli
« Le nom français dans sa noblesse,
« Et par elles, des jours de deuil ou de faiblesse
« Tout souvenir est aboli ! »
« Aux ministres des deux ! — aux bonnes Sœurs… les anges.
« Leurs frères, pourraient seuls essayer leurs louanges ;
« Mais, comment oublier les mains que nos soldats
« Baisent avec ferveur dans leurs derniers combats ! »
« À Versailles ! la ville aux royales merveilles ! —
« À ses excellents magistrats,
« Qui nous réunissant en des fêtes pareilles.
« Ne nous trouveront point ingrats ! »
« Au Préfet ! — dont l’esprit français et les lumières.
« La noble courtoisie et la stricte équité
« Font aimer et servir, des châteaux aux chaumières,
« Le souverain pouvoir, si bien représenté ! »
« Reste un nom — j’en ai l’assurance —
« Que nous acclamerons en chœur :
« Ce nom, résume tout, c’est : France !
« Vive la France ! de tout cœur ! »
Le mien tremble, agité d’une émotion sourde ;
J’ai pris légèrement une tâche trop lourde.
Après tout, si ma voix n’est pas à la hauteur,
Aux mains de la victoire est souvent la clémence.
Chers braves, pardonnez aux fautes de l’auteur ;
Je finis, — à présent, que le plaisir commence.