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DE THÈBES. SECTION I.

qu’une pareille rencontre n’est pas l’effet du hasard. Cette remarque servira de plus en plus à confirmer ce que nous aurons occasion de développer davantage par la suite[1], que le stade dont Diodore se sert le plus habituellement, est celui de cent mètres ou cinquante et une toises, que tous les savans s’accordent généralement à attribuer aux Égyptiens.


Article ii.
Du petit temple situé à l’extrémité sud de l’hippodrome.

À neuf cents mètres à peu près de l’extrémité sud de l’enceinte, et presque dans la direction de la grande avenue de portes triomphales formant le côté occidental de l’hippodrome, on trouve les restes d’un temple[2]. Sur le chemin que l’on suit pour y arriver, on rencontre quelques buttes factices, qui semblent, au premier abord, être la continuation de celles que nous venons d’examiner, mais qui, dans la réalité, n’ont avec elles aucune espèce de liaison. Le temple nous a été désigné, par les gens du pays, sous le nom de Deyr ; et le lieu qu’il occupe, sous celui d’el-Katreh. Cette dénomination de Deyr (couvent) est peut-être restée à l’édifice, à cause de l’usage auquel il aura servi dans les premiers siècles du christianisme. Quoi qu’il en soit, c’est un temple d’architecture égyptienne, maintenant peu considérable, mais qui paraît l’avoir été beaucoup plus

  1. Voyez la dissertation à la fin de ce chapitre.
  2. Voyez pl. 18, fig. 4, A., vol. ii.