ont laissées sur la face antérieure du piédestal, sont à cinq cent vingt-trois millièmes[1] du milieu de son arête supérieure.
Les faces nord et sud du piédestal font, avec la verticale, un angle de deux degrés trente-neuf minutes. Cette inclinaison, qui est très-forte, a peut-être beaucoup favorisé les destructeurs de cette statue. L’extrémité antérieure de l’arête de la face nord du piédestal est de cinquante centimètres[2] au-dessus de l’extrémité postérieure de cette même arête.
Les fouilles qui ont été faites en avant du piédestal ont été poussées jusqu’à soixante-cinq centimètres[3] en contre-bas du socle, et il a été facile de s’assurer que les fondations sont formées d’un amas de gros blocs de grès. On a pu se convaincre aussi que cette espèce de matériaux se conserve mieux à l’air que cachée sous la terre ; car la portion enfouie du piédestal est très-dégradée, tandis que la partie supérieure est bien mieux conservée. Il n’est guère douteux, d’après cette observation, que le tassement considérable que la statue a éprouvé, ne provienne de la détérioration des matériaux. employés dans la fondation.
Sur la face antérieure du piédestal, on aperçoit une inscription grecque[4] en huit lignes ; elle a été dessinée par Pococke : c’est une épigramme du poëte Asclépiodote. La face sud du piédestal offrant au-dessus du sol trois lignes d’une inscription grecque qui paraissait de