qui n’est autre chose que la houe, n’a pas été vu seulement dans le tableau dont nous nous occupons maintenant ; on le retrouve employé dans toutes les scènes d’agriculture sculptées et peintes dans les grottes, et particulièrement dans celles dont nous avons recueilli les dessins à Elethyia[1], en sorte qu’on ne peut douter de son usage. Si l’on ne savait déjà combien l’agriculture, ce premier de tous les arts, a été en honneur chez les Égyptiens, le tableau que nous venons de décrire le prouverait incontestablement. Ce même instrument, employé à tracer des sillons, et qui, avec de légères modifications, représente la charrue égyptienne, est très-souvent dans les mains des divinités. Parmi les exemples les plus remarquables que nous pouvons en donner, nous citerons une petite idole recueillie par nous-mêmes dans les tombeaux des rois[2]. Outre la houe qu’elle a dans chacune de ses mains, elle porte encore, suspendue par des cordons, une poche à bretelle, pareille à celle que tient, dans les scènes d’agriculture représentées à Elethyia[3], celui qui jette la semence dans les sillons : ce rapprochement ne laisse absolument aucun doute sur l’attribut principal[4].
Dans un autre endroit de la galerie, on voit un homme qui semble embrasser les parties de la génération d’un Harpocrate.
Aux extrémités nord-ouest et sud-est de la façade du