Page:Description du royaume du Cambodge, traduction Rémusat.djvu/32

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tenir la permission de venir à la cour, vêtus des robes dont l’empereur leur avoit fait présent. On leur accorda cette permission, et on leur donna par écrit toutes les instructions nécessaires. L’année suivante, à la troisième lune, on les renvoya.

La deuxième année siouan-ho (1120), à la douzième lune, on reçut un tribut de Tchin-la. C’est ce que rapporte l’histoire des Soung, dans la Vie de Hoeï-tsoung. On lit de plus, dans la notice sur Tchin-la, que l’ambassadeur de ce pays, général et ministre, nommé Ma-la-ma-thou-fang, vint à la cour, et qu’on donna des titres à son maître, ainsi qu’au roi de Cochinchine et à plusieurs autres.

La deuxième année kian-yan (1128), on éleva en dignité le roi de Tchin-la : on lui donna le titre de chi-i avec le rang de gouverneur perpétuel. Ce fait n’est point dans la Vie de Kao-tsoung, mais dans la notice sur Tchin-la. Le titre qu’avoit auparavant le prince de ce pays était celui de kin-pheou-pin-tchin-kian-kiao-sse-thou.

La sixième année khing-youan (1201) du règne de Ning-tsoung, les habitans de Tchin-la, de Chou-i et de Tchin-li-fou[1] envoyèrent un tribut composé de raretés du pays, avec une lettre. Ce fait n’est pas raconté dans la Vie de Ning-tsoung ; mais on lit dans la notice sur le

  1. Ou Tchin-li-fou, ville dépendante de Tchin-la.