Page:Description du royaume du Cambodge, traduction Rémusat.djvu/37

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paon, etc. À leur retour, le grand-juge de la province de Kouang-toung fut chargé de recevoir les ambassadeurs, et de prendre les soins relatifs à leur départ.

La sixième année houng-wou (1373), tribut du pays de Tchin-la, suivant l’histoire des étrangers. Suivant le code des institutions de la dynastie des Ming, on accorda au roi le calendrier impérial, des pièces d’étoffes et autres objets de cette espèce.

Tribut du pays de Tchin-la, la douzième année houng-wou (1379). Suivant l’histoire des étrangers, le roi Thsan-tha-kan-wou-tche-the-tha-tchi envoya un ambassadeur avec un tribut. On lui donna un repas et des présens comme par le passé.

Tribut du pays de Tchin-la, la treizième année houng-wou (1380), suivant la même histoire.

La seizième année houng-wou (1383), on envoya, dans le pays de Tchin-la, des inspecteurs munis de patentes, et autorisés à accorder des titres au roi de Tchin-la. Suivant l’histoire des peuples étrangers, les officiers chinois allèrent dans ce pays avec le pouvoir d’examiner les voyageurs chinois qui s’y trouvoient. Ceux dont les passe-ports n’étoient pas scellés du sceau des officiers, ou sembloient faux, furent, avec la permission du roi du pays, arrêtés et chargés de chaînes[1]. On envoya ensuite de nouveaux

  1. Cet événement, sur lequel il n’y a aucun détail,