Page:Description du royaume du Cambodge, traduction Rémusat.djvu/38

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officiers qui portèrent au roi trente-deux pièces d’étoffes brochées d’or et dix-neuf mille vases de porcelaine. Le roi renvoya aussi un tribut.

La dix-neuvième année houng-wou (1386), on chargea de nouveau des officiers nommés Lieou-min, Thang-king avec quelques autres, de porter au roi de Tchin-la des vases de porcelaine pour le récompenser.

La vingtième année (1387), le tribut fut payé, par ceux de Tchin-la, en éléphans et en parfums. L’occasion de ce tribut fut le retour de Thang-king et des autres. Les ambassadeurs amenèrent cinquante-neuf éléphans, et apportèrent 60 mille livres pesant de parfums. On donna à ces envoyés, pour leur prince, un sceau d’argent doré. Le roi et la reine eurent encore d’autres présens. Le roi, qui se nommoit Thsan-lieï-phao-pi-sie-kan-phou-tche, envoya encore un tribut d’éléphans et d’autres raretés de son pays.

L’histoire de la province de Kouang-toung dit qu’un marchand nommé Thang-king étant venu de Tchin-la, le roi de ce pays envoya cinquante éléphans et 60 mille livres de parfums. Depuis ce temps, le tribut fut payé régulièrement.

La vingt-unième année houan-wou (1388),


    tient sans doute aux précautions que l’empereur des Ming, récemment monté sur le trône, prit contre les partisans de la dynastie mongole.