Page:Desmarets - Clovis ou la France Chrétienne.djvu/249

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Le sensible guerrier, au triste souvenir,
Pousse encor des soupirs qu’il ne peut retenir ;
Et le saint solitaire accompagne ses larmes.
Mais les brillans rayons de ces celestes armes,
Portent, pour leur secours, tant de joye en leur cœur,
Qu’ils allegent enfin l’excés de leur douleur.
Aurele ainsi reprend la force et la parole.
Dans ce cruel moment Daniel me console.
Laisse tes pleurs, dit-il, entens l’arrest des cieux.
Pour vaincre ta tristesse, abandonne ces lieux.