Page:Desmarets - Clovis ou la France Chrétienne.djvu/375

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Cependant les demons, dont la rage indomptée
Void que du grand Clovis l’ame est trop irritée
Contre ses dieux trompeurs, chimeres des enfers,
Et que rien ne peut plus l’arrester dans leurs fers ;
Au camp victorieux, sous differens visages,
Viennent des plus grands chefs émouvoir les courages :
Blasment l’amour du roy par des murmures sourds :
Puis osent éclater par de libres discours.
L’un du prince Arderic prend la guerriere mine,
Pour corrompre les cœurs des troupes d’Agrippine :