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trielle, il faut donner chez nous la liberté que nous recherchons chez les autres et qui nous est nécessaire.

Cette crise a aussi pour cause la trop grande production industrielle. Des données statistiques devraient souvent être publiées sur la production et la consommation, ce qui empêcherait des bévues.

Les armements et les armées nous rongent. La grande plaie sociale, la misère, ne sera guérie qu’en ne faisant que des dépenses reproductives en voies de communication, amélioration industrielles, agricoles et commerciales, établissement d’instruction publique et de bienfaisance qui augmenteraient la richesse nationale, richesse de plus en plus reproduite pour être appliquée aux besoins des masses.


XVII. — diplomatie nouvelle


En tout il est bon d’avoir un idéal, même comme diplomate. Napoléon Ier avait le sien : être l’autocrate de l’Europe. Il en est un autre dont nous nous rapprochons de plus en plus, bien que pour un moment nous semblions nous en éloigner, créer l’association des nations.

Cette idée a de nombreux partisans en Allemagne, malgré son régime autoritaire ; en Russie, en Autriche, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Angleterre, en Amérique, c’est l’utopie d’aujourd’hui, ce sera la réalité de demain. Tous les milliards dépensés en armements le seront en bien-être.


XVIII. — 1879


On avance ou on recule ; l’immobilité c’est la mort. Le travail politique est une cause de travail en tous genre l’humanité est comme l’homme : dont tout le corps avance, lorsqu’il marche.