DIANE, |
Leur doux bruit reveille ma peine,
Et les plaintes de Philomene
Ile sont au coeur glaives trancb~J!L-._,
Les oiseaux cherchent Ja verdure, i
1I0y je cherche une sepulture
Pour voir mon malheur limité:
Vers Je ciel ils ont leur voUée,
Et mon ame deconsolée
Se nounit en l'obscurité.
Ores l'amant sent, dedans rame,
1 Pleuvoir des beaux yeux de sa dame
1 L'espoir, qui plus doucement poind :
Et l'oeil dont je p~eure l'absance
Il'a privé de toute esperanee.
L~~s! j'ai crainte et n'espere point.
Ores les animaux sauvages
Courent les champs, bois et rivages,
Comme Amour les rend furieux:
liais le regret qui me transporte
D'une pointe encore plus forte,
l'ressant, me poursuit en tous lieux.
1 Or' on voit la rose nouvelle
1 Qui se découvre et se tait belle,
Jlonstrant au jour son teint yernteil :
Où, las! mon pallissant )fisage
Se ~iche en l'avril de mon Age, .
Privé des rais de mon solcil.
Or' on voit d~une tiede balaine,
Zephire esmouvoir par la plaine
Mollement les bleds verdoyans :