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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/123

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LA FIN DE LA TERRE
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geurs en cours de route et ce serait alors la plus effroyable des morts !

La flotte monta pesamment au-dessus des montagnes naissantes, traversa une atmosphère où des brasiers de bolides fulguraient et bondit vers les nues qui s’éloignaient.

Maintenant c’était la solitude du néant. Rien que le vide que l’on sentait près de soi dans la distance. L’affreuse chose d’être un milliard et de se sentir si seul, sans appui !

Les hommes fuyaient vers Mars !


— FIN —

Droits réservés Canada 1931, M. Em. Desrosiers