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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/48

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LA FIN DE LA TERRE

avec Hermann Stack l’avaient convaincu que la vie était certainement possible sur Mars et que pour lui il n’y avait pas d’autre alternative que celle de quitter la terre advenant la découverte du moyen de se rendre à Mars. C’était là le hic.

Le deuxième jour du congrès, le professeur Erzberger, de Munich, fit part à l’assemblée d’une découverte qui devait rendre l’aviation possible au delà de l’atmosphère terrestre. Il s’agissait tout simplement d’un mécanisme qui pouvait maintenir une colonne d’air de dimensions énormes au-delà des hautes régions de notre globe et au besoin la prolonger jusqu’à Mars.

À la fin de la réunion on en vint à la conclusion que fuir la terre était praticable. On possédait des aéroplanes parfaits à moteurs électriques qu’activaient les ondes hertziennes. On construirait une usine hydro-électrique qui fournirait les ondes nécessaires au fonctionnement des moteurs au-delà de l’atmosphère terrestre ; puis la construction des vaisseaux aériens devait être poussée avec la plus grande vigueur par toutes les nations de l’univers.