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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/50

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LA FIN DE LA TERRE

Des sociétés de savants s’occupèrent à condenser au moyen de la photographie ce que les bibliothèques contenaient de volumes scientifiques et littéraires. De multiples congrès furent tenus en France, en Allemagne, en Russie, au Canada, afin de décider si les anormaux des asiles, les malades des hôpitaux, les prisonniers des bagnes, les lépreux, devaient être laissés sur la planète ou entreprendre eux aussi le grand voyage à travers les immensités. Il fut décidé qu’aucun être vivant, à l’exception des animaux, ne serait abandonné au cataclysme qui se préparait.

Les innombrables peuples de la planète devaient donc tenter d’évacuer leur habitat qui s’effritait sous le poids des siècles.