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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/94

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LA FIN DE LA TERRE

était fait de Bombay et de l’Inde toute entière. Les immeubles s’effondrèrent comme des châteaux de cartes, les pavés étaient éventrés par les mastodontes aveuglés, et la vague déferla pendant des jours, des jours, vers la mer. Un long frémissement secoua le sol, un raz-de-marée titanesque survint et la terre fut engloutie dans les entrailles de la mer.

L’Inde n’était plus.

Demain, pensait Stinson, ce sera le globe entier qui sombrera. Il revint à Dove Castle avec l’idée bien arrêtée de hâter les préparatifs du départ vers Mars, la planche de salut.