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Page:Desrosiers - La fin de la terre, 1931.djvu/95

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VII

LE DERNIER CONGRÈS
DE L’UNION DES PEUPLES


L’esprit plein de l’affreuse vision de la fin de l’Inde, Stinson réunit le Sénat mondial en octobre 2405. Malgré les possibilités scientifiques, c’est dans la plus grande crainte que fut ouverte cette réunion universelle. Montréal s’était préparée à recevoir les quelque mille membres délégués des différentes nations du globe. C’est en français que devaient se tenir les délibérations, car la vieille race canadienne-française avait résisté à l’envahissement des idiomes étrangers et conservait encore la langue pure des anciens trouvères du XXe siècle. Stinson, comme d’ailleurs tous les savants délégués parlaient le français que l’on avait voulu, à une certaine époque, met-