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EXAMEN PAR UN FAILLIBLE.

à japper ?… Puis : Menteur fieffé, calomniateur insigne… Puis page 50 : Pauvre cervelle démantibulée que la vôtre !… Page 51 : Vous, incomparable M. D. qui désirez prendre de l’embonpoint, en mangeant le bien d’autrui, vous ne jappez contre l’Église… que pour voir vos grossiers désirs accomplis. ( !  !  !)…

Pourquoi gâter par des apostrophes si dégoûtantes et si continues, les bonnes pages que vous pouviez si facilement écrire, sur les bienfaits de l’Église envers l’humanité ?

La page 52 est émaillée des fleurs suivantes : — Ignorance crasse, mauvaise foi et impiété sans vergogne… tartuffe incarné ; semblant ne vouer un culte à la justice et à la vérité, que pour vous autoriser à les mieux bafouer et salir ensuite… (Quel émail !)

P. 53. Vous et les vôtres qui êtes des menteurs nés… (Encore !)


X


P. 54. Article de l’Infaillibilité Pontificale. — (Dangereux) !  !


Qu’on pense comme nous, ou qu’on ne pense point, ou qu’on porte toute la peine d’une pensée rebelle.
lamennais.


Toujours L. à D. : Vous ne faites grâce à la Papauté d’aucun de vos crachats. — M. D. s’élève, à ce qu’il paraît, contre l’infaillibilité doctrinale des Papes ; et là-dessus vous lui représentez, M. L. que ayant raison comme il croit l’avoir contre les Papes, et toujours raison, il en résulte qu’il (M. D.,) se fait seul infaillible.

Je ne sais moi, en aucune manière, ce qu’a pu s’attribuer sur ce point M. D., mais ce que chacun sait parfaitement, c’est que Vous, M. L. e. l. r. et l’école à laquelle vous appartenez, êtes bien assurément de cette phalange née infaillible, à l’abri de toute erreur, de droit ou de fait, à l’abri de tout tort, de toute censure quelconque ; qui n’en pouvez pas mériter !… Vous ne vous êtes pas aperçus MM. de cette perpétuité de défense, sous laquelle vous vous êtes invariablement abrités, chaque jour, depuis nombre d’années, sur chaque question, sur tout, à propos de tout, du grand au petit et du petit au grand, dans les discours comme dans les écrits, envers et contre tous : prêtres ou laïques, grands vicaires ou évêques, corporations ou individus, nul n’a pu être de votre part, l’objet d’un avancé ou d’une inculpation fausse ou mal appuyée. À vous plus qu’à l’Église appartient le droit de revendiquer l’axiome : (Domus nostra) locuta est, causa finita est. Enfin, l’on n’est pas plus sous l’obligation de ne jamais faire de péché mortel, que vous n’êtes, Vous, dans la possession et privilège de ne jamais errer. Il n’y a pas ici de question