Q. — Quelle punition leur inflige-t-on ?
R. — Pas au delà de 39 coups de fouet.
Q. — Qui administre les coups ?
R. — N’importe lequel des officiers. Moi quelquefois.
Q. — Vous paie-t-on extra pour cette besogne, et combien ?
R. — Cinquante cents par tête. C’était 62 cents autrefois, mais aujourd’hui ce n’est plus que cinquante. Cinquante pour l’arrestation et cinquante de plus pour chaque homme que nous fouettons.
Q. — Ne fouettez-vous que des hommes, ou des femmes aussi ?
R — Des hommes, des femmes, des garçons, des filles, comme cela se présente !
Q — Ne fouettez-vous pas aussi des esclaves à la demande des maîtres ?
R. — Certainement quand ils le demandent !
Q. — Vous envoie-t-on ces nègres, ou avez vous un lieu particulier ou vous les fouettez ?
R. — Non, je vais où l’on me demande d’aller.
Q. — Ceci fait-il partie de votre devoir comme officier ?