R. — Non, monsieur !
Q. — Dans ces cas particuliers d’administration du fouet, vous inquiétez-vous de savoir quelle faute a été commise ?
R. — Cela ne me regarde pas. Je fais ce qu’on me dit. C’est le maître qui est responsable !
Q. — Dans ces cas aussi, je suppose, vous fouettez des femmes ?
R. — Les femmes comme les hommes !
Q. — Et l’on paie tant par tête !
R. — Très certainement, personne n’est tenu de travailler pour rien !
Q. — M. Capheart, depuis combien de temps êtes vous engagé dans ce genre d’occupation ?
R. Depuis 1835 (Cela pouvait faire à peu près vingt ans)
Q. — Combien de nègres avez-vous fouettés y compris les femmes et les enfants.
R. — (Regardant placidement autour de lui.) Je ne sais pas au juste combien vous avez de noirs dans le Massachusetts ; mais je pense bien que j’en ai fouetté autant que vous en avez dans tout l’état.
Voilà Messieurs, comment un fouetteur