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Page:Dessinateurs Illustrations Portalis 2.djvu/270

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(( gente, une visite à M""*" Necker, et j’ai trouvé chez (( elle M. Yatelet et M""^ Lecomte. Il me paraissait plaisant de voir, chez une femme très-austère, ces « deux vieux amants qui logent ensemble et qui « sont toujours inséparables. Il faut avoir tout le « courage philosophique pour oser produire ainsi sa vieille maîtresse de cinquante-cinq ans, très-ce ennuyeuse, très-bornée, qu’on a jadis enlevée à « son mari pour vivre avec elle sans aucun mystère. .. » D’autre part, dans les lettres que Watelet écrit au dessinateur-amateur Desfriches, soit qu’il lui annonce l’envoi de son poëme sur les Jardins, c( petit ouvrage où il y a des tableaux qui peuvent intéresser un paysagiste et où vous trouverez la description du petit ermitage que vous avez souvent visité », soit qu’il lui fasse part de sa nomination à l’Académie française, il est toujours fait mention des compliments et amitiés de M. et de M"^^ Lecomte. Il prend lui-même la peine, dans celle qui est datée du 13 janvier 1776, et adressée également à Desfriches, de nous initier à ses arrangements intimes : (( M""" Lecomte, qui vous fait mille amitiés, est actuellement ma voisine : l’âge de son mari et l’état « de sa santé ont déterminé M. Lecomte à quitter « son état, et je leur ai offert le dessus de mon appartement, dont Roland occupait ime partie. Ils « ont bien voulu me faire l’amitié de s’en accommo- (( der. M. Lecomte a fait de cet appartement un « chef-d’œuvre de goût et de propreté (ce qui ne « vous surprendra pas) : sa mosaïque y est em-