Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, seconde partie.djvu/191

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propre. Le seul qui leur appartienne essentiellement, est celui de concordance. S’ils changent de cas, c’est toujours pour se conformer au substantif exprimé ou sous-entendu auquel ils se rapportent. Aussi ils ne peuvent jamais avoir plus de cas différens que les substantifs de la même langue n’en marquent, soit par des désinences, soit par des prépositions.

Par les mêmes raisons, ils doivent pouvoir passer successivement à tous les genres, puisqu’ils sont unis successivement à des substantifs de tous genres. à ce peu de mots, se réduit tout ce que j’avais à dire sur les déclinaisons des adjectifs.

Il est tems de passer à celles des verbes.

Paragraphe iii.

des déclinaisons des verbes.

on appelle ordinairement conjugaisons, les déclinaisons des verbes. C’est, dit-on, parce que plusieurs d’entr’eux se conjuguent les uns comme les autres, sont rangés sous le même joug. Mais cette raison conviendrait tout aussi bien ou tout aussi mal, aux déclinaisons des substantifs et des adjectifs ; et elle ne me paraît pas suffisante