auxiliaire ; car le tems au mode attributif qui y entre, ne tire aucune valeur de sa signification propre d’ avoir, de posséder.
Il ne fait précisément que le même effet que ferait le tems correspondant du verbe simple. j’ai eu,
c’est exactement la même chose que je suis été ayant ; j’aurai eu, c’est je serai été ayant, etc. L’un est un passé absolu, parce que c’est le présent uni au participe passé : l’autre est un futur passé absolu, parce que c’est le futur absolu joint au même participe passé.
La valeur totale résulte légitimement de la valeur de chacune des parties. Il en est de même dans tous les tems de notre verbe avoir : et on peut dire la même chose de tous les tems où le verbe avoir
se sert d’auxiliaire à lui-même, en italien, en allemand, et en anglais.
C’est encore de même, quand ensuite ce verbe avoir
devient auxiliaire du verbe être. Vous voyez dans notre tableau, que par-tout où il entre dans la composition du verbe être, il y joue le même rôle qu’y jouerait pareil tems de ce verbe être.
cela est bien évident, puisque tous les tems composés, français et anglais, où entre le verbe avoir, sont parfaitement analogues aux tems de même