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Page:Destutt de Tracy - Élémens d’idéologie, troisième partie.djvu/301

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Je pourrais, je devrais peut-être répondre à ces deux questions par ce seul mot, peu de chose, et laisser le lecteur discuter mes idées et en tirer les conséquences ; mais sans vouloir prévenir ses conclusions, je ne puis me refuser à lui en indiquer quelques-unes. 1) toutes les anciennes logiques commencent, comme nous l’avons vu, par un examen plus ou moins superficiel de nos idées et de leurs signes ; nous l’avons refait cet examen : voyez et choisissez. 2) on y trouve de grands détails sur nos propositions et nos raisonnemens, et des distinctions très-multipliées pour ranger les unes dans certaines classes, et réduire les autres à certaines formes qui exigent des précautions très-diverses, et ont des propriétés très-différentes. Nous avons réduit le tout à un seul fait, différent et même destructif du principe de toutes ces lois. Si ce fait est vrai, tout cet échafaudage croule ; il ne peut plus être question ni de l’art syllogistique, ni des formes de nos argumens. Tout cela est à supprimer entièrement comme une invention ingénieuse, mais malheureuse, et portant sur une idée fausse, qui a fait constamment méconnaître la source et la cause de toute vérité. 3) on