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LA GLOIRE


Les jours étant venus d’aller à l’orgueilleuse
Pour qui j’ai préparé secrètement mon cœur,
Je soulevai la pierre antique du Labeur
Et mon vers déroula sa route soleilleuse.

Dressée à grand effort et menaçant la nue
Ma volonté, debout dans le printemps, pareille
À un arc triomphal au bout d’une avenue,
Imposa son carcan de granit au soleil.