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Page:Deulin - Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault.djvu/278

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Dans le Petit Soulier d’or, conte suédois du recueil de Cavallius et Siephens (traduction anglaise de Thorpe), Cendrillon est condamnée à ramasser tour à tour des pois, de l’avoine et de la farine. La fée est un brochet qui sort d’une fontaine. Ce brochet indique à la jeune fille un chêne creux où elle trouve un palefroi et des robes d’argent, d’or et de pierreries.

Le prince fait répandre du goudron où reste attaché un des souliers d’or. La marâtre cache Cendrillon dans le four et ordonne à sa fille aînée de se couper les doigts du pied. Alors vient un petit oiseau qui chante :

Tourne les talons et rogne tes doigts de pied,
Dans le four est celle à qui va le soulier.

À la suite de ce conte, l’auteur en donne sept versions différentes :

1re version. La fée est une hermine qui commande à Cendrillon de la tuer, et qui devient un beau prince. Comme ce prince embarrasse le conteur, il disparaît sur-le-champ, et il n’en est plus question.

2e. La mère de Cendrillon l’habille avec un manteau fait de plumes de corneilles. La fée devient un petit vieillard qui souffle dans une pipe pour donner à Cendrillon tout ce dont elle a besoin.

3e. Deux oiseaux, un petit qui nettoie les pois et