Perrault recule devant ce détail pittoresque, et il le remplace par ces quatre vers qui ne choquent pas la bienséance :
Sous votre toit de chaume et de fougère,
Après avoir repris vos habits de bergère,
Que je vous ai fait préparer.
L’idée de renvoyer sa femme nue était pourtant bien dans le caractère du rude baron féodal, qui semble prendre plaisir à la torturer. Les adoucissements de Perrault vont juste contre l’effet qu’il veut produire et ne font que rendre plus invraisemblable la conduite de son héros.
Bien d’autres critiques furent adressées à l’auteur lorsque parut Griselidis. Aussi écrivit-il à un de ses amis, en lui envoyant son poëme : « Si je m’étois rendu à tous les différents avis qui m’ont été donnés sur l’ouvrage que je vous envoie, il n’y seroit rien demeuré que le conte tout sec et tout uni ; et, en ce cas, j’aurois mieux fait de n’y pas