Page:Deulin - Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault.djvu/65

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L’auteur anonyme de la Lettre à Mlle ***, imprimée dans le recueil de Moëtjens, ne ménage pas non plus ses critiques à Griselidis, mais en général elles s’attaquent à de menus détails de style et sont trop longuement développées. C’est ainsi qu’il commence par blâmer Perrault d’avoir, en disant tour à tour les dieux et la Providence, mêlé maladroitement la mythologie et le christianisme.

À propos de cette discussion, qui tient une dizaine de pages, faisons remarquer avec Michelet qu’à travers tant d’épreuves Griselidis ne semble pas dans Boccace avoir l’appui de la dévotion ni celui d’un autre amour. Elle est bien fidèle, chaste, pure, et il ne lui vient pas à l’esprit de se consoler en aimant ailleurs.

Le type de Griselidis paraît avoir été inconnu de l’antiquité, et la résignation chrétienne a certainement